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Plan budgétaire du Québec 2025-2026 : un budget mitigé pour l’industrie porcine

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Le 25 mars dernier, le ministre des Finances, M. Eric Girard, a présenté le Plan budgétaire du Québec sous le thème Pour un Québec fort. Ce budget prévoit des investissements de près de 12,3 G$ sur cinq ans pour favoriser la création de richesse et soutenir les Québécois et Québécoises. Il inclut également des ajustements au régime fiscal visant des économies de 3 G$ sur la même période, ainsi qu’un plan pour rétablir l’équilibre budgétaire d’ici 2029-2030.

Le budget présente des éléments intéressants pour notre secteur, notamment par l’alignement de plusieurs axes de la politique bioalimentaire avec les besoins de la filière porcine. Parmi ceux-ci, nous soulignons :

• L’accroissement de la productivité et de la compétitivité sur les marchés locaux et internationaux ;
• Le renforcement de la collaboration entre les acteurs du secteur ;
• La stimulation de l’innovation ;
• L’intensification de la réponse aux changements climatiques et l’adoption de pratiques durables.

Toutefois, nous constatons avec déception une diminution des sommes allouées à l’agriculture. Le gouvernement a décidé de réduire de 1,7 % le budget global du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, passant de 1 303 M$ à 1 281 M$. Bien que nous saluions l’augmentation des fonds destinés à la politique bioalimentaire, nous espérons que le gouvernement déploiera des sommes additionnelles pour soutenir notre industrie dans un contexte de guerre commerciale. Il est essentiel de rappeler que les programmes de prêts ne constituent pas une réponse adéquate aux défis que nous pourrions affronter.

Dans un contexte économique incertain, nous reconnaissons la prudence du ministre dans l’élaboration de ce budget. Nous accueillons positivement les fonds prévus pour stimuler les investissements à travers le Programme Investissement Croissance Durable et la poursuite des initiatives pour une meilleure connectivité des régions. Cependant, des ressources supplémentaires seront nécessaires pour accompagner adéquatement les entreprises porcines.

Enfin, nous sommes préoccupés par la réduction des crédits destinés au secteur de la transformation alimentaire, qui passent de 100 M$ à 60 M$. Cette diminution risque d’entraîner des répercussions importantes sur la filière et mérite une attention particulière.

Nous poursuivrons nos efforts pour que l’ensemble des besoins de notre industrie soient pleinement reconnus et soutenus.

Pour plus d’informations sur le Plan budgétaire du Québec, nous vous invitons à visiter les liens ci-dessous.