Impact de la guerre commerciale et diplomatique : Le fédéral doit rapidement s’engager
Dans une lettre adressée à Mme Marie-Claude Bibeau, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du Canada, le 21 août, le président des Éleveurs justifie la nécessité d’une intervention stratégique pour le secteur porcin et lui rappelle l’urgence de se prononcer rapidement en faveur d’une telle intervention.
M. Duval a de nouveau souligné à la ministre que, depuis plus d’un an, les éleveurs de porcs du Québec sont affectés par des tensions commerciales et diplomatiques hors de leur contrôle. La récente décision de la Chine d’interdire l’importation de porc canadien s’ajoute notamment à l’effet des tarifs imposés également par la Chine sur le porc américain.
M. Duval poursuit en informant la ministre qu’alors que les tensions commerciales et diplomatiques nuisent aux conditions de marché pour le porc québécois et canadien, les filières porcines en Europe et en Amérique du Sud profitent de conditions de marché exceptionnelles. Les exportations de porc de l’Europe et du Brésil en destination de la Chine sont en nette augmentation. Or, on observait le même phénomène au Canada avant que la Chine décide d’interdire les importations de porc canadien.
Les Éleveurs s’adressent également à deux ministres influents
Les Éleveurs ont également interpellé, sur ce même enjeu, le ministre de l’Infrastructure et des Collectivités, M. François-Philippe Champagne, et le ministre du Patrimoine canadien et du Multiculturalisme, M. Pablo Rodriguez. « C’est donc en raison de votre influence au sein du parti libéral du Canada et de votre intérêt pour le développement économique de nos régions que nous vous écrivons pour vous demander d’agir rapidement en faveur des filières porcines québécoise et canadienne », de dire M. Duval.