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Marcel Groleau

« Les éleveurs veulent partager les risques, mais aussi les revenus. »

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Le président de l’UPA, Marcel Groleau, qui a assisté aux conférences, s’est dit très impressionné par la qualité des conférenciers et la finesse de leur analyse.

Il dit avoir notamment retenu la productivité et l’efficacité des éleveurs de porcs qui leur permettent de traverser les périodes difficiles. Dans un tel contexte, il constate que la concentration observée dans plusieurs productions peut être avantageuse, mais elle doit l’être également pour l’ensemble des acteurs de la filière porcine du Québec.

Il a par la suite fait état de la démarche de négociation de la Convention de la mise en marché des porcs des Éleveurs en vue d’obtenir une nouvelle formule de référence de prix et un meilleur partage des revenus. « Les éleveurs ne veulent pas seulement partager les risques, mais également les revenus. Les discussions doivent être tenues pour le bénéfice de tous, sinon les conséquences seront néfastes à long terme pour l’industrie. Il doit y avoir une prise de conscience des acheteurs. Les principes défendus sont susceptibles d’ouvrir la voie à d’autres productions au Québec. Soyez assurés que l’UPA sera avec vous », a-t-il affirmé.

Garde-manger en danger

Sur le dossier des exportations, M. Groleau, après avoir rappelé les pertes encourues par producteurs laitiers dans la foulée des accords commerciaux avec les États-Unis et l’Europe, a fait valoir les avantages que les producteurs de porcs et d’autres productions pourront en tirer. À la condition toutefois que le gouvernement canadien impose les mêmes règles relatives aux normes de production que celles imposées aux produits du Québec pour l’exportation, a-t-il indiqué. 

Il a terminé son message d’ailleurs en invitant les éleveurs et les partenaires à se mobiliser « pour l’avenir de notre garde-manger » en venant marcher aux côtés des citoyens dans le cadre de l’activité organisée par l’UPA le 18 novembre. « Il s’agit d’une grande marche citoyenne qui sera historique. Les consommateurs, dans un contexte de signature d’accords commerciaux, sont de plus en plus sensibles à la qualité des produits et à leur traçabilité. L’activité rappellera au gouvernement l’importance de protéger notre garde-manger », a-t-il conclu.