Les Éleveurs soumettent leur plaidoirie
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Mise en marché collectiveÀ l’exception du dernier témoin des Éleveurs de porcs, le professeur Dermot Hayes de l’Université d’Iowa, qui ne pouvait pas s’adresser à la Régie avant le 30 novembre, tous les témoins ont été entendus par la Régie.
Les Éleveurs ont rappelé que l’obtention d’un prix balisé en fonction du prix de la viande, combinée au versement d’une prime liée aux attributs spécifiques du porc Qualité Québec, est le cœur de la demande des Éleveurs. Il s’agit là de deux conditions essentielles pour assurer la répartition juste des revenus et profiter du positionnement commercial favorable de la filière porcine québécoise sur les marchés internationaux, ont-ils fait valoir.
L’avocat des Éleveurs a rappelé que les experts des Éleveurs (tout comme celui d’Olymel) ont démontré qu’un écart significatif s’est creusé entre le prix des porcs et celui de la viande. Cette situation entraîne un déséquilibre et un partage inégal des revenus au sein de la filière. Par le fait même, une stagnation de la production est observée au Québec depuis quelques années.
Les Éleveurs ont mis en relief la qualité du porc du Québec et son positionnement avantageux pour le commerce international, notamment par rapport aux Américains. Ils ont souligné qu’à défaut d’un signal de marché par une hausse de prix versé aux producteurs, la production porcine québécoise ne pourra pas croître pour tirer avantage de cette position stratégique. Ce signal passe par l’utilisation d’une référence américaine basée sur le prix de la viande qui permettrait de mieux répartir les revenus entre les éleveurs et les acheteurs et ainsi tirer le plein potentiel du positionnement de l’ensemble de la filière porcine québécoise.
La dernière journée d’audience se déroulera dès 8 h 30 demain, 30 novembre, à la salle Universel B de l’Hôtel Universel de Québec.