Les Éleveurs de porcs commentent les rumeurs concernant F. Ménard et Olymel
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Filière porcineDepuis plusieurs jours, des rumeurs circulent sur une éventuelle transaction entre Olymel et F. Ménard. Ces rumeurs se sont intensifiées aujourd’hui avec la publication d’un article de Lionel Levac sur le blogue d’Agro Québec. Jusqu’à maintenant, les parties impliquées n’ont pas confirmé la nouvelle, ce qui suscite questions et appréhensions.
Ce qu’il faut surtout retenir du texte de M. Levac, c’est qu’il confirme clairement ce que les Éleveurs affirment depuis plusieurs mois. Les opportunités de marchés sont très intéressantes et la demande pour le porc du Québec est forte et prometteuse. Au cours des dernières années, il y a eu beaucoup d’investissements dans le secteur de la transformation, ce qui a notamment accru la capacité d’abattage québécoise.
De leur côté, les éleveurs manquent de liquidités en raison de la chute des prix et de l’écart qui s’est accru avec le prix des coupes de porcs sur les marchés. Ils ne réussissent pas à dégager des marges qui leur permettraient d’investir dans leurs installations. La production a stagné depuis 2015; elle baisse cette année par rapport à 2017, alors que les acheteurs québécois manquent de porcs.
« Dans ce contexte d’incertitude, notre priorité reste la même. Elle devient même encore plus importante. Les éleveurs doivent obtenir leur juste part en provenance des marchés. C’est une condition essentielle pour que soient réalisés les investissements nécessaires », plaide David Duval.
Pour que les producteurs de porcs continuent d’avoir le choix de leur modèle d’affaires, il faut qu’il y ait une juste répartition des revenus du marché entre tous les acteurs de la filière. « L’arbitrage devant la Régie des marchés agricoles, qui aura lieu en novembre, constitue un moment charnière », conclut le président des Éleveurs de porcs du Québec.