Les audiences de la Régie arrivent à mi-chemin

La troisième journée des audiences s’est tenue devant plus de 50 personnes aujourd’hui, 22 novembre, à Drummondville. Yves Richelle, le premier témoin d’Olymel, a repris son témoignage qu’il avait entamé la veille. 

Sa présentation visait notamment à démontrer que la référence utilisée actuellement dans la formule de prix du porc Qualité Québec « apparaît parfaitement appropriée ». Il a poursuivi en insistant sur l’importance de préserver une marge différentielle entre le prix de référence et la valeur de la carcasse de porc reconstituée pour permettre à la division abattage des acheteurs de payer leurs coûts d’exploitation.

En faisant référence à la différence de capacité d’abattage et de production de porcs au Québec, M. Richelle a reconnu que le prix payé doit permettre, autant aux éleveurs qu’aux abattoirs, de préserver leur capacité concurrentielle. Au regard d’un éventuel changement dans la méthode de détermination des prix, il invite à faire preuve de prudence pour ne pas créer de choc qui handicaperait la filière à long terme. À une question soulevée par le procureur des Éleveurs, il a reconnu l’importance d’une juste répartition des revenus.

Olymel rappelle l’importance du tatouage et de la mise à jeun des porcs

Gérard Nadeau, retraité et ancien directeur à l’approvisionnement des porcs d’Olymel, a témoigné à propos des procédures de tatouage et de mise à jeun des porcs. Il a fait ressortir l’importance d’avoir des porcs conformes aux normes établies. Il a rappelé que la grande majorité des producteurs font un bon travail. Par contre, il déplore qu’il n’y ait pas de mesure coercitive pour forcer les éleveurs récalcitrants à se conformer à ces procédures. Il prétend qu’il n’y a eu aucun progrès depuis 2012.

Les audiences se poursuivront demain, 23 novembre, dès 9 h à l’hôtel Best Western de Drummondville.