La filière porcine québécoise parle d’une seule voix dans le dossier de l’ALÉNA
Récemment, la filière porcine québécoise a transmis au gouvernement canadien ses préoccupations et attentes dans la foulée de la renégociation de l’ALÉNA, qui s’amorcera dès la mi-août à Washington. L’ordre du jour provisoire de la rencontre du 16 août comprend un examen des sujets que désire aborder chacun des pays et du processus pour aller de l’avant. Ainsi, l’AQINAC, les abattoirs, La Coop fédérée et les Éleveurs ont entre autres rappelé l’importance de :
- Maintenir les tarifs à zéro
- Maintenir les mécanismes de règlements des différends
- Conserver notre prérogative d’imposer des mesures de rétorsion en cas de réintroduction du COOL
- Alléger les processus d’inspection et de certification des cargaisons lors d’exportations vers les États-Unis
- Astreindre les produits importés aux mêmes standards que ceux auxquels notre industrie est soumise.
Pour plus d’informations sur la position déposée par la filière québécoise, cliquez ici.
Par ailleurs, en juillet, le Conseil canadien du porc (CCP) avait aussi présenté au gouvernement canadien les perspectives de l’industrie porcine canadienne au sujet de l’ALÉNA et a rencontré des chefs de file américains du secteur agricole, des élus et des représentants du Congrès et du Sénat. Le CCP a rappelé qu’un ALÉNA modernisé doit continuer à accroître les possibilités de communications et de coopération entre les organismes de réglementation nord-américains. Les marchés du porc nord-américains se sont intégrés tout en permettant aux trois pays membres de demeurer concurrentiels à l’échelle internationale.
Notons que nos homologues américains, membres du National Pork Producers Council, militent fortement, eux aussi, en faveur du maintien d’un marché ouvert et fluide au sein de l’ALÉNA.