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Conflit de travail à l’abattoir d’Olymel de Vallée-Jonction : des préjudices de plus en plus sérieux pour l’industrie porcine

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Les Éleveurs de porcs du Québec pressent de nouveau les deux parties impliquées dans le conflit de travail à l’usine d’Olymel de Vallée-Jonction d’agir et de négocier de bonne foi pour éviter de causer davantage de préjudices aux producteurs. Les éleveurs subissent déjà les contrecoups directs sur le terrain en étant au cœur d’un conflit qui n’est pas le leur.

Les Éleveurs de porcs insistent sur l’urgence de régler la situation pour éviter de se retrouver devant une montée des coups d’éclat comme celui de ce matin, alors que des syndiqués de l’abattoir d’Olymel de Vallée-Jonction ont perturbé l’approvisionnement d’une autre usine de la compagnie à Princeville.

Le nombre de porcs en attente d’abattage a considérablement augmenté dans les dernières semaines en raison de la grève qui perdure depuis le 28 avril à l’usine d’abattage d’Olymel à Vallée-Jonction. Les producteurs, pour qui le bien-être animal est une priorité, estiment que les parties sont responsables des conditions déplorables du nombre plus élevé de porcs, avec un poids plus important, entassés dans leurs bâtiments en plein été.

De plus, la question du gaspillage alimentaire est un enjeu important, alors que les Éleveurs font tout pour échapper à l’abattage humanitaire. L’impossibilité pour les producteurs de faire leur sevrage apporte son lot de défis, et les solutions commencent à manquer au Québec à cause de cette grève. Ce n’est pas sans compter que la période des vacances s’en vient, un moment de l’année où il y a moins d’effectifs dans la transformation et le transport.

« Jusqu’ici, nous avons tout fait pour ne pas frapper le mur où nous serions confrontés à l’abattage humanitaire. Chaque jour, l’attitude et les actions des deux parties augmentent la vitesse à laquelle nous nous dirigeons vers ce mur. Nous recevons de plus en plus d’appels de producteurs pour lesquels la situation dans les bâtiments est critique. Je presse de nouveau le syndicat et la partie patronale, au nom de tous les éleveurs, à s’entendre rapidement pour éviter de se retrouver devant l’impensable », indique David Duval, président des Éleveurs de porcs du Québec.